GILLES BERHAULT :

PRÉSIDENT DU COMITÉ 21 

Le 16/01/2012

Gilles Berhault, Vous êtes président du Comité 21 (Comité français pour le développement durable) et d’ACIDD (Communication et innovation pour le développement durable), vous nous rappelez ce qu’est son rôle, ses objectifs . Vous serez présent le 23 février lors des RV de la RSE à Marseille. Dans cet ITW vous nous dites quelques mots sur le Comité 21, les enjeux du RIO+ 20 qui se déroulera du 20 au 22 juin 2012, et le club que vous avez crée.

Quelques mots sur Gilles Berhault

Président du Comité 21, et d’ACIDD (Communication et innovation pour le développement durable)
Président du Comité d’orientation du Club France RIO+20

VP de European Partners for the Environment, admnistrateur de la FING, de l’IPEMED, des Clean Tuesdays. Membre du Comité de filière STIC du Ministère de l’Industrie.
Conseiller développement durable auprès de la direction scientifique de l’Institut Télécom
Président de WorkStore, entreprise qui développe des tiers lieux et offrent des services liés
Conseiller, conférencier, enseignant.
Auteur de « Autour de Développement durable 2.0 ? L’internet peut-il sauver la planète » (Ed. Aube et Aube Poche)

Le Comité 21 ? 

Le comité français pour le développement durable est née du Sommet de la terre de Rio 1992. Il regroupe près de 500 organisations (entreprises, collectivités territoriales, associations, institutions, médias, écoles…) pour partager et collaborer au service du développement durable. Il informe, influe forme et valorise ses membres dans des actions toujours transversales. Le Comité 21 a créé trois sites web, dont le site de référence sur les agendas21 français.

Le Comité 21 organise une université d’été de la communication pour le développement durable, publie des ouvrages sur les territoires, le marketing, la mobilité, les achats, la concertation, l’éducation au développement durable…

Le Comité 21 est aussi un organisme d’échange permanent et interlocuteur des pouvoirs publics.

www.comite21.org

Un nouveau Sommet de la terre aura lieu du 20 au 22 juin 2012, vous y serez, quel est l’enjeu ? 

Vingt ans après l’Agenda 21 de Rio (plan d’action du 21ème siècle issu du Sommet de la Terre de 1992), c’est aujourd’hui l’heure du bilan et des perspectives. Un nouveau Sommet de la terre aura lieu du 20 au 22 juin 2012, toujours au Brésil, communément dénommé Rio+20. Plus que jamais, il est indispensable de renforcer la cohérence et la force de la présence française sur la scène des négociations internationales du développement durable, à travers des réflexions, des réalisations territoriales et des solutions technologiques qui contribuent concrètement aux défis mondiaux dans ce domaine. Cette démarche est d’autant plus cruciale que la planète accueille aujourd’hui 7 milliards d’êtres humains et que le bilan des conventions signées en 1992 est globalement insuffisant, tant la pauvreté, les fractures Nord-Sud et l’état des ressources naturelles se sont aggravés depuis vingt ans, malgré de nombreux rendez-vous internationaux. 

Quel est l’objet du club France Rio + 20 ? 

Pour réussir cette mobilisation, le Comité 21, Comité français pour le développement durable, s’engage à faciliter les travaux d’un « Club France Rio+20 ». Il est composé à la fois d’élus territoriaux, de responsables d’entreprises, de dirigeants associatifs et académiques. Ce Club permettra de d’ouvrir un espace indépendant de dialogue nécessaire au progrès en croisant les regards entre les dirigeants d’entreprises, de collectivités, de syndicats, d’associations et des pouvoirs publics nationaux et européens. Il va permettre aussi de garantir une présence efficace de la France à l’occasion de Rio+20 en apportant sur la scène internationale un nouveau souffle au concept du développement durable s’appuyant sur la réflexion, les réalisations territoriales et les technologies françaises.

Alors que Rio+20 pourra être l’occasion de renouveler la gouvernance mondiale, comme le rappellent les Ministres Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet en appelant à la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME), il pourra être nécessaire de veiller à faire travailler en synergie l’ensemble des organisations internationales avec toutes les organisations publiques et privées non étatiques pour une meilleure cohérence du système planétaire.

Cette réforme de la gouvernance mondiale pourra s’appuyer sur l’expérience des territoires. Depuis près de dix ans, les collectivités locales, par centaines de milliers, s’organisent pour coordonner l’ensemble des acteurs de la société autour d’une vision à la fois stratégique et concrète de l’avenir des territoires – surtout urbains – et des hommes. A travers les Agenda 21 locaux, les collectivités ont montré qu’elles étaient capables d’élaborer une nouvelle génération de contrat entre les Etats, les différentes échelles territoriales, les entreprises, le tissu associatif, la recherche, les organismes de formation et en premier chef les habitants. 

Mais RIO+20 ne traitera pas que de gouvernance, mais aussi d’une économie plus verte au service du développement durable et de l’éradication de la pauvreté. Les entreprises y auront toute leur place.

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