ROMAIN FERRARI :

DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SERGE FERRARI SA

Le 15/05/2017

Romain FERRARI, vous êtes Directeur Général de Serge Ferrari SA (730 collaborateurs 158 Millions € CA.), vous serez notre invité lors de la 3ème édition du forum national RESET le 22 juin, Dans cette interview, vous nous expliquez pourquoi vous avez choisi la RSE et comment celle-ci a modifié vos modèles économiques et votre manière d’envisager la relation avec vos parties prenantes?Vous nous faites part aussi de ce que vous viendrez nous dire le 22 juin prochain… 

Serge Ferrari SA, en quelques lignes fait quoi et en chiffres ? 

Nous sommes une entreprise familiale, à capital ouvert qui est introduite en bourse depuis deux ans. Nous fabriquons des toiles composites souples innovantes à usages multiples (ex : recouvrir un bâtiment, habillé des bateaux, apporter un visuel grand public…)

Romain Ferrari, pourquoi avez-vous choisi la RSE et expliquez-nous comment celle-ci a modifié vos modèles économiques et votre manière d’envisager la relation avec vos parties prenantes ?

Pour nous différencier, nous avons créé une technologie unique difficilement copiable. Nous fabriquons nos propres machines capables de faire perdurer cette technologie unique. Ainsi nous ne cessons de les faire évoluer et chaque fois devenir plus innovantes encore. 

Ensuite en coopération avec nos clients nous ne développons pas que de nouveaux produits mais aussi des applications nouvelles qui aident à faire évoluer leur métier. Par exemple, les façades microclimatiques qui permettent de rénover un bâtiment tant sur l’efficacité thermique, que sur l’esthétique et sans pour cela le détruire ou engager de gros travaux ! Nous sommes ainsi passés d’un métier des bâches pour camions à toutes ces nouvelles technologies ! 

Le domaine des valeurs sociales et environnementales nous les avons considérées dans les années 90 surtout comme un moyen de singulariser notre offre. La RSE est née aussi d’une volonté d’être différent de nos concurrents.

Nous avons exploré entre autre l’économie circulaire et construit nos propres usines de recyclages capables de recycler nos produits et ceux, à la fois, de nos clients et de nos concurrents.

Enfin vous serez notre invité lors de la plénière du 22 juin, de quoi allez-vous nous parler ? 

Dans les années 70, nos clients étaient des fabricants de bâches de camions, c’était un marché unique de 60 clients. C’était un marché de commodité qui avait ses limites et risquait de s’appauvrir. « Et si on veut que la plante soit belle, il faut que le territoire soit fertile » 

Je vous expliquerai lors du forum comment nous nous y sommes pris pour rendre le territoire fertile ? Comment nous y avons introduit de la diversité, de la richesse les 30 années suivantes. Un modèle qui s’est dupliqué en Allemagne, Espagne et Suisse… 

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