DAVID LE BRETON :

DIRECTEUR GÉNÉRAL ET COMMERCIAL D’ADVANSOLAR

Le 29/09/2015

Rencontre avec David Le Breton, Directeur Général et commercial d’Advansolar (stations de recharge de véhicules électriques, mobiles ou fixes, destinées à équiper des flottes de véhicules électriques), En 2012, Advansolair remportait le Grand Prix du Village de l’Innovation du Forum RSE Paca. La start-up a continué son développement sur une belle lancée. De nombreux prix à son actif, ses marchés sont en croissance permanente, en France et à l’étranger et 400 000 € avec un ticket investissement minimum de 100 € à trouver pour continuer de se développer, …

Votre offre, en 2012, portait essentiellement sur des stations de recharge de véhicules électriques, mobiles ou fixes, destinées à équiper des flottes de véhicules électriques, en quoi a-t-elle évolué ?

Nous poursuivons le développement de cette offre de manière cohérente avec nos ambitions en vue de donner aux organisations la possibilité d’agir en matière environnementale et sociale. A côté de nos Stations de recharge solaire pour voiture et vélos, nous développons un axe de travail sur la question de la mobilité en général. 

Notre vision est d’agir sur la pollution liée au trafic, dans l’air ou en matière sonore et simultanément de répondre aux problèmes de connectivité en matière de déplacement avec le SunPod® Nomad qui permet grâce à l’énergie solaire la recharge de petits devices type smartphones tout en offrant un hotspot wifi et ce de façon autonome, c’est à dire déconnectée du réseau électrique .

Les SunPod® Auto et SunPod® Cyclo répondent aux attentes du public en matière de déplacements propres. Mobilité des 

personnes et connectivité sont également un axe de développement fort pour Advansolar. Les SunPod® Nomad se développent sur le territoire de la ville et dans le cadre évènementiel. Les applications sont innombrables, nous avons ainsi installé une station à Katmandou au Népal pour Microsoft pour donner de la recharge et connectivité internet aux secouristes et rescapés du tremblement de terre.

Comment identifiez-vous le retour sur investissement de vos clients ?

L’avantage direct, économique, porte naturellement sur la réduction des volumes de consommation électrique dont le coût a augmenté. Mais au delà, nous proposons à nos clients qui optent pour des Stations de recharge auto, de les raccorder « en auto-consommation » à leurs équipements et de bénéficier ainsi de la fourniture d’énergie produite en excédent. L’énergie solaire est inépuisable. Et en France, les autos sont en stationnement plus de 90% du temps. Grâce à l’aspect « sur mesure, personnalisé aux couleurs du client », ceux qui adoptent nos solutions mettent en avant de façon visible et concrète leur engagement sociétal pour le développement durable et la mobilité électrique décarbonée, le retour en terme d’image est très positif auprès de leurs employés, usagers ou propres clients.

Et sur le plan social, qu’en tirent les salariés ?

Très simplement, un confort de vie au travail bien plus satisfaisant.

L’impact de notre offre est double : s’agissant d’automobiles électriques, ils profitent évidemment d’un meilleur confort sonore, accèdent à des parkings réservés et indirectement, bénéficient d’un cadre de vie plus sain.

S’agissant des vélos électriques, l’impact sur le bien-être est plus visible encore puisque c’est une solution de déplacement performante (les moyennes de déplacement en ville en vélo et en voiture sont aujourd’hui équivalentes entre 15 et 20km/h, mais à vélo, par rapport à la voiture, des gains importants se situent au niveau des temps et coûts de stationnement), un mode de transport propice à entretenir une bonne forme physique et un motif de satisfaction personnelle qui se traduit par une meilleure disponibilité dans le cadre professionnel.

Enfin, la règlementation évolue très favorablement puisque la loi sur la transition énergétique promulguée le 17 août 2015 prévoit la mise en place de l’indemnité kilométrique vélo de façon rétroactive à partir du 1er juillet 2015. Un grand nombre de villes et agglomérations permettent également de bénéficier d’ « éco-subventions » pour l’achat d’un vélo à assistance électrique pour des montants pouvant aller jusqu’à 400 euros.

En dépit de secousses qui agitent actuellement le monde de l’automobile dans le domaine de la lutte contre la pollution, et évidemment de l’affaire Volkswagen qui trouble le domaine de l’innovation en matière environnementale, vous avez donc une vision optimiste de l’ouverture des marchés du véhicule électrique ?

C’est à la fois une question de société et de positionnement des entreprises. En leur proposant de brander portail web et équipements sous leur propre identité, nous permettons à nos clients d’exprimer, en design et en communication, une intention forte : agir concrètement pour une société au développement durable.

Cet axe sociétal s’exprime aussi dans votre démarche actuelle de crowdfunding sur Wiseed. Que visez-vous avec cette campagne de financement participatif ?

Notre objectif est de conforter notre avance dans les domaines technique et industriel et d’accélérer son développement commercial en France et à l’étranger (Israël, Moyen-Orient, Brésil…). Le crowdfunding nous a paru propice à partager un message : celui d’une énergie propre et prometteuse. Nos contributeurs-financeurs sont tentés par une aventure entrepreneuriale forte et motivante.

Vous recherchez actuellement 400 000 € avec un ticket investissement minimum de 100 €, 72% d’intentions d’investissement sont actuellement déclarées. Comment faire pour souscrire ?

Il suffit de se rendre sur notre site ou sur la plateforme Wiseed. La compagne doit clôturer le 30 septembre. Alors rejoignez nous sans tarder !

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